Ce fut une vive surprise, l'an dernier, quand on vit s'ouvrir,
aux Galeries Georges Petit, l'exposition du peintre René Hanin.
Son nom jusque là, était inconnu du public : c'était celui d'un débutant,
et ce débutant était un maître.
Edmond FARAL, de l'Institut
"l'opinion", 24 janvier 1925
lundi 2 juin 2008
extrait
BIOGRAPHIE
René Hanin naquit à Alger en 1871. Admissible à Polytechnique, il n'y entra pas et bien avant Tabarly, il construisit alors d'imbattables voiliers de courses.
Mobilisé en 1914, à la fin de la guerre à 47 ans, il se mit complètement et exclusivement à la peinture.
A son aise, ne cherchant pas à vendre, il ne travaille jamais dans la lumière et la convention de l'atelier. Toujours sur le tas, il peignit la nature devant la nature, même sous les embruns, son chevalet ancré au sol.
Claude Monet, qu'il connut, l'engagea à persévérer. Il connut surtout Albert Lebourg qui avait été directeur des beaux-arts à Alger. Il fut son disciple, son seul disciple, sans un soupçon de pastiche.
Modeste, tenue par aucune école, ne professant aucune théorie, ne faisant pas étalage de ses principes, n'étant esclave d'aucun procédé, peintre dans le sens réel du mot,peintre qui sut ressentir et émouvoir, HANIN a une facture qui n'appartient qu'à lui. Ses tableaux irradient la palpitation de la vie.
Peintre des brumes impalpables, opalines, lumineuses, et des reflets délicats, artiste dans le vrai sens du mot, il a un tempérament de coloriste tempéré par cette notion de mesure dans laquelle il excelle.
Lors de son exposition aux Galéries Georges Petit en 1925, tous les journaux, tous les critiques de l'époque sans exception, le citaient à coté de Lebasque, Picart Le Doux, Victor Charreton. Tous, unanimement, avaient la certitude d'avoir découvert un grand artiste.
"Le gaulois artistique" du 17 février 1928 écrivait : René HANIN est un des plus grands peintres de notre génération"
Mobilisé en 1914, à la fin de la guerre à 47 ans, il se mit complètement et exclusivement à la peinture.
A son aise, ne cherchant pas à vendre, il ne travaille jamais dans la lumière et la convention de l'atelier. Toujours sur le tas, il peignit la nature devant la nature, même sous les embruns, son chevalet ancré au sol.
Claude Monet, qu'il connut, l'engagea à persévérer. Il connut surtout Albert Lebourg qui avait été directeur des beaux-arts à Alger. Il fut son disciple, son seul disciple, sans un soupçon de pastiche.
Modeste, tenue par aucune école, ne professant aucune théorie, ne faisant pas étalage de ses principes, n'étant esclave d'aucun procédé, peintre dans le sens réel du mot,peintre qui sut ressentir et émouvoir, HANIN a une facture qui n'appartient qu'à lui. Ses tableaux irradient la palpitation de la vie.
Peintre des brumes impalpables, opalines, lumineuses, et des reflets délicats, artiste dans le vrai sens du mot, il a un tempérament de coloriste tempéré par cette notion de mesure dans laquelle il excelle.
Lors de son exposition aux Galéries Georges Petit en 1925, tous les journaux, tous les critiques de l'époque sans exception, le citaient à coté de Lebasque, Picart Le Doux, Victor Charreton. Tous, unanimement, avaient la certitude d'avoir découvert un grand artiste.
"Le gaulois artistique" du 17 février 1928 écrivait : René HANIN est un des plus grands peintres de notre génération"
Les musées du Luxembourg, de Rennes, Chartres, Alger, Le Caire, et la ville de Paris, firent l'acquisition de plusieurs de ses oeuvres.
Après sa mort en 1943, André Schoeller, qui avait été son ami, proposa de faire une exposition pour le faire mieux connaître. Il fut impossible , à cette époque, d'obtenir l'accord de tous ses héritiers.
Après sa mort en 1943, André Schoeller, qui avait été son ami, proposa de faire une exposition pour le faire mieux connaître. Il fut impossible , à cette époque, d'obtenir l'accord de tous ses héritiers.
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